Communauté

 Les responsables de la communauté Shalom se réunissent lors d’une retraite spirituelle.

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DSC_0068Près de 250 membres de la Communauté Catholique Shalom, actuellement en charge dans des postes de direction dans les missions à travers le monde, participent à une retraite annuelle pour une durée de dix jours à Fortaleza (Nord – Est du Brésil). La réunion a commencé par une messe le vendredi 28 août, au Centre d’évangélisation du Shalom la paix, et se poursuivra jusqu’au dimanche, 6 septembre. La messe a été célébrée par le Père Silvio Scopel, responsable de la Communauté Shalom à Fortaleza, et concélébrée par 17 prêtres.

DSC_0187Durant la célébration, le fondateur et modérateur général de la Communauté, Moysés Azevedo, a expliqué que l’objectif de faire se rassembler les membres des régions Brésiliennes et du reste du monde est pour que « nous restions un seul cœur et une seule âme. » Moysés est également le prédicateur de la retraite.

Participent donc les responsables locaux des missions de plus de 65 diocèses du Brésil et d’autres pays, les coordinateurs des secteurs du Gouvernement général (Diaconie à Aquiraz), et certains membres invités des communautés de Vie et d’Alliance.

DSC_0039Gratitude pour la miséricorde

Dans son homélie, le père Silvio Scopel a rappelé que ce temps est pour rendre grâce à Dieu pour le charisme Shalom et parce que le Seigneur a formé un peuple de missionnaires pour la sanctification du monde et l’édification de son Eglise. «Aujourd’hui, nous célébrons la victoire de la miséricorde Divine», a-t-il dit. Il a porté l’intention de la messe pour les différents membres de la communauté et des groupes de prière, pour que le Seigneur les visitent et renouvelle sa présence et son l’action.

Pour les frères qui servent la communauté comme responsables, le Père Silvio a souligné qu’il y a de l’espoir face aux lourdes tâches, des déceptions qui affligent le cœur d’un responsable, face aux défis. « La Miséricorde est l’espoir qui ne trompe pas parce que l’amour de Dieu nous attend avant que nous l’attendions. »

DSC_0144Le prêtre fait remarquer que nous avons pas le droit de perdre espoir, car le désespoir, la désespérance est un péché mortel. « La Miséricorde est une source incessante de grâce qui se déverse sur nous. C’est une lumière, une beauté qui nous attire. Nous savons que nous devons toujours recommencer aussi souvent que nous avons besoin. En marchant patiemment avec la miséricorde, nos cœurs se remplissent d’espoir en un Père qui nous attend toujours « . Père Silvio a rappelé la parabole du fils prodigue, où son père attendait son fils pour lui donner un plus grand bien, l’espérance et la miséricorde.

Saint-Augustin

La liturgie du jour a rappelé la mémoire de saint Augustin, qui avait une vie témoignant de la victoire de la miséricorde de Dieu, selon le Père Silvio. «Dieu a remporté une victoire dans la vie d’un homme et dans la vie des gens pour la miséricorde, » a-t-il dit.

Saint Augustin était un jeune homme intelligent, attiré par la vérité et la beauté. Il recherchait le beau de différentes manières, par le plaisir de la chair, par la connaissance, par la rhétorique, par le gnosticisme. C’est lors de la rencontre avec saint Ambroise, éloquent dans ses discours, qu’il fut « touché par la Beauté » du Christ.

Mais le changement dans la vie d’Augustin n’a pas été rapide. Alors qu’il était attiré par la beauté de Dieu, en même temps il se sentait perdu par les appels du monde. Sainte Ambroise a conduit Augustin à comprendre que c’est la grâce qui se manifeste à nous à travers la miséricorde. « Ce Dieu miséricordieux nous donne la grâce pour progresser dans la sainteté, l’amour et la miséricorde. »

Père Silvio a comparé la victoire de la miséricorde dans la vie d’Augustin avec le texte de la première lecture, où Paul exhorte la communauté de Thessalonique à grandir dans la sainteté. « Ce n’est pas instantané, c’est pourquoi Dieu est patient avec nous. La sainteté est un processus progressif. « Mais comme les vierges sages de l’Évangile, nous devons nous laisser éclairer par la lumière de Dieu, en marchant avec le fiancé jusqu’au lieu des noces »

 

Teresa Fernandes

Traduit du portugais par Cyrille Geslin

 


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