J’ai entendu parler de la Communauté Shalom pour la première fois en novembre 2017 à Jesus Across the Border, alors que des jeunes adultes parlaient de différents groupes religieux dans la région de Boston. Je me souviens qu’il y avait un homme qui a mentionné les groupes de prière Shalom du samedi soir. J’habite à une heure de Boston, mais je savais que je pouvais les rejoindre le week-end. En février 2018, lorsque je suis arrivée à la fête brésilienne, premier événement Shalom auquel je participais, j’ai tout de suite été accueillie à bras ouverts.
Je savais que ces missionnaires avaient quelque chose que je voulais mais aussi quelque chose que j’avais déjà à l’intérieur. J’ai toujours eu l’habitude d’inclure toutes les personnes qui pouvaient sembler mal-à-l’aise et l’envie d’apprendre à connaître des gens. Et j’ai vu que c’est aussi ce que fait Shalom ! J’ai commencé à aller aux veillées de prière et je pouvais voir la force de la mission. L’automne dernier, l’un des postulants m’a parlé davantage de la vie en tant que Shalom et de la Communauté d’Alliance, et pour la première fois, j’ai commencé à penser : “Cela pourrait-il être pour moi ?” Les mois suivants, j’ai commencé à être plus assidue, j’étais attirée par le charisme et la mission… Les gens pensent que je suis brésilienne et, d’une certaine manière, je le suis puisque le forró est devenu ma danse préférée.
Il y a environ trois semaines, lorsque les missionnaires ont annoncé la date de la journée vocationnelle ouverte (journée organisée par Shalom pour initier un parcours de discernement sur sa vocation), j’ai tout de suite pensé : «Mon Dieu – déjà ?». Mais oui, oui, oui ! Deux missionnaires m’ont encouragée à y assister. J’aime l’idée de la Communauté d’Alliance. Je suis assistante sociale et j’ai la chance d’aimer mon travail. J’ai toujours voulu donner plus à l’église, et quel meilleur moyen de donner que de donner à une mission à laquelle je suis dévouée ? J’ai, en effet, commencé récemment à traduire et à éditer des documents pour la Communauté. J’aime cela et tous les aspects de Shalom. Mon accompagnatrice m’a énormément aidée aussi.
Je n’étais pas sûre de ce que cette journée m’apporterait, mais j’ai décidé de procéder étape par étape. C’était la première fois de ma vie que je remettais TOUTES les parties de mon être entre les mains de Dieu. Je sais que Lui seul peut me combler et qu’il réussira, alors pourquoi ne pas tout Lui donner ? Plus j’avance, plus Sa paix et Sa joie m’inondent et je n’ai aucun désir de revenir en arrière.
Je dirais que «déborder» est le mot qui décrit cette journée vocationnelle et que pratiquement tout ce qui a été dit m’a fait pleurer. J’avais l’impression que Moysés me parlait directement, me disait de ne pas avoir peur. Comme je partageais avec le groupe, la peur était la seule chose qui me retenait. MAIS Dieu travaillait déjà en moi et me faisait aller de l’avant.
C’était bouleversant de réaliser que Dieu savait que j’allais suivre cette vie missionnaire bien avant même que je connaisse Shalom. C’est magnifique de regarder en arrière et de voir ce qu’Il a fait.
M’abandonner totalement à Lui, il y a quelques mois, fut la meilleure décision de ma vie. J’avais tout juste découvert ce qu’était la Providence de Dieu, à travers Shalom – et c’est exactement cela ! Je suis tellement enthousiaste à l’idée de voir comment cette année se déroulera ; je n’ai pas besoin de savoir comment Dieu formera son dessein. J’ai juste besoin de continuer à dire OUI.
Il est agréable de ne pas se sentir sous pression, confuse ou épuisée ; cela arrive quand vous savez que les choses vont bien. Lorsque nous demandons à Dieu ce qu’il fait, il répond habituellement, mais définitivement au moment où il le veut et comme il le veut. Alors, face à cela, je continue à étendre les bras, en donnant chaque part de moi-même : mes plans, mes désirs, mes peurs, mes questions. Et je lui demande de m’aider à me reposer dans ses bras.
Je lui demande de me procurer une paix et une joie continues tout au long de ce voyage et de Lui permettre de m’utiliser de la manière dont il le voudrait. Je le dis depuis plusieurs semaines maintenant : son plan finira par réussir, alors pourquoi ne pas le suivre aussi fidèlement que possible ? Embrasser de plus en plus sa volonté.
Shalom,
Claire Keating
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Traduction: Maylis Vigoureux