Le dimanche de la miséricorde divine est le nom qui a été donné au second dimanche de Pâques. Il a été appelé ainsi par Jean Paul II, comme une réponse au message de Jésus miséricordieux à Sainte Faustine, comme elle en parlait dans son journal spirituel:
“Peins un tableau de ce que tu vois, avec l’inscription “Jésus, j’ai confiance en toi”. […] Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie, le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la Fête de la Miséricorde. Je désire que les prêtres proclament Ma grande miséricorde envers les âmes pécheresses” (Journal, 47-49)
Cette année (2016), le Pape François a invité toute personne spirituellement liée à la miséricorde divine, à participer tous ensemble à cette fête, sur la Place Saint Pierre. C’est la raison pour laquelle était présente la communauté catholique Shalom avec son fondateur Moysés Azevedo et sa co-fondatrice Emmir Nogueira.
LA SPIRITUALITE DE LA MISERICORDE DIVINE DANS LA COMMUNAUTE SHALOM
La spiritualité Shalom a comme fondement christologique, le passage de jean 20, 19, dans lequel Jésus apparaît à ses disciples pour communiquer sa paix: Shalom!
Dans cette spiritualité Shalom, chaque personne est invitée à s’identifier à Thomas incrédule, et en touchant le côté ouvert de Jésus, d’expérimenter la miséricorde de Dieu, de devenir un homme de foi. A partir de cette expérience, chacun est invité à aller à la rencontre des nouveaux Thomas, qui sont ceux qui ne croient pas encore, mais qui ont besoin de rencontre le Seigneur et d’expérimenter la Miséricorde Divine.
LA COMMUNAUTE SHALOM
La communauté catholique Shalom est née en 1982, dans la ville de Fortaleza, au Brésil, d’un groupe de jeunes qui souhaitait évangéliser les jeunes éloignés de l’Eglise, et pour cela ont créé une sandwicherie, appelée la Sandwicherie Shalom. Exactement deux ans avant la sandwicherie, le fondateur de la communauté a offert sa vie à Dieu et à l’Eglise, comme une offrande à l’évangélisation des jeunes, à travers une lettre destinée au Pape de l’époque, Jean Paul II, en visite à Fortaleza.