« Jésus demeure ma joie,
la consolation et la sève de mon cœur;
Jésus me préserve de toute souffrance
Il est la force de ma vie,
le plaisir et le soleil de mes yeux,
le trésor et le délice de mon âme.
Voilà pourquoi je ne laisse pas Jésus
hors de mon cœur et de ma vue » (J. S. Bach)
Aspiration. Désir. Cri de l’âme. Où es-tu. Soif. Viens. Descends. Plus aucun autre. Viens Toi-même. Ne tarde plus. J’ai peur de te laisser irrémédiablement. Réveille-moi du sommeil mortel. Viens avec ta sainte épée tuer ce qui me tue, blesser ce qui me blesse, ressusciter ce qui a besoin de vivre de Toi, pour Toi et avec Toi. Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi ne te vois-je pas ? Je veux te voir, j’aspire à te toucher, à me sentir visiter par Toi, à me voir habiter par Ta Sainte Présence. Deviens irrésistible pour moi, deviens mien, chair de ma chair, vie de ma vie. Viens-tu ? Tardes-tu encore ? Que dois-je faire pour avoir cette Vie, cette Eternité qui jaillisse en moi ?
Je cours, je cours, je cherche, où est-il, où se cache Mon Bien-Aimé ? Ma main laisse couler la myrrhe, je n’arrive pas à ouvrir la porte pour accueillir mon Bien-Aimé, car s’écoule de ma main tant d’orgueil, tant d’autosuffisance, quel drame, quel drame ! Je recule, il est déjà passé, il a déjà laissé son parfum, mais je ne l’ai pas vu, car j’avais le regard tourné vers moi-même, je contemplais la beauté fugace de mon égo qui se cherche mais ne se trouve pas car elle ne peut être découverte que dans Celui que mon cœur aime.
Je cours, je cours, je cherche la consolation et la sève de mon cœur, je ne le perçois pas, mais je sens son arôme, il est proche, j’aspire encore plus, je cherche, je cours, je me presse pour ne pas perdre à nouveau, Celui qui me préserve de toute souffrance et qui est la force de ma vie…je l’ai déjà vu, je l’ai déjà touché, j’ai déjà réalisé que c’était Lui sinon je ne courrais pas, je ne chercherais pas mon Bien-Aimé…
Oh, éternel ami, éternellement présent, dans cette Douce Nuit le cri jaillit : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et Paix aux hommes qu’Il aime ! Notre chair visitée, épousée par Lui, je ne cours plus, c’est Lui qui a couru, combien sont beaux ses pieds, il s’est abaissé du haut des cieux le Rédempteur, l’unique qui console ma douleur, Jésus le Soleil de mes yeux, le trésor et délice de mon âme, voilà pourquoi je ne laisse pas Jésus hors de mon cœur et de ma vue ! Jésus, Bethléem, petitesse, grandeur, mangeoire, Paix, repos, Ciel sur terre, juste réponse, simplicité qui guérit, Présence, Dieu, Dieu, Dieu, Dieu fait chair, Dieu Vivant, Dieu Saint, Jésus joie des hommes, Jésus qui fait les hommes, Mon Seigneur et Mon Dieu !
Daniel Ramos
Missionnaire de la Communauté de Vie Shalom