Je m’appelle Viviane, je suis brésilienne et je suis née dans une famille catholique. J’ai fait mes études dans un collège catholique où j’ai fait ma première communion à l’âge de 9 ans. Au cours de mon adolescence, je me suis éloignée du Seigneur et de l’Eglise, et je disais : « cela ne m’intéresse pas ». Rien dans l’Eglise ne m’attirait, et peut-être, à cause de cela, j’ai beaucoup souffert pendant mon adolescence. En effet, mes parents ont divorcé et j’ai connu le mauvais chemin de la drogue, des balades, les concerts de rock, enfin, le chemin de la fausse liberté.
Mais par la miséricorde divine, la mère d’une amie, qui était catholique très pratiquante, m’a invitée à faire une retraite pour les jeunes avec sa fille. Cette retraite était organisée chaque année par la Communauté Shalom. J’y suis allée et dans cette retraite, j’ai eu une rencontre personnelle avec Jésus, parce que, cette retraite avait comme but de donner aux jeunes l’opportunité de connaître Jésus Christ par la prédication du Kerigma et l’expérience d’une nouvelle Pentecôte. Ensuite, j’ai commencé à participer à un groupe de prière pour les jeunes de la Communauté Shalom. J’essayais d’aller à la Messe tous les jours et j’ai pu recevoir le sacrement de la réconciliation, alors que je ne m’étais plus confessée depuis 10 ans.
Après cela, j’ai commencé à approfondir ma foi chrétienne, dans un chemin qui a touché toute ma vie humaine – dans tous ses aspects – (moi-même, ma famille, l’argent, le service dans l’Eglise, le service aux plus pauvres, l’évangélisation…). Après avoir fini mes études d’Ingénierie électrique, et après un long temps de discernement, je suis entré dans la Communauté Shalom, et j’ai consacré toute ma vie en suivant l’appel de Jésus.
Ma mission dans la Communauté Shalom est d’évangéliser, surtout ceux qui sont le plus éloignés de Dieu, les jeunes principalement, semblables à ce que j’étais, pour qu’ils découvrent la joie d’être catholique et pour qu’ils témoignent aussi la vérité du Christ.
Viviane Alves Praciano, celibataire consacrée.