L’histoire d’un cœur missionnaire… Evelise, jeune brésilienne de 25 ans témoigne pour nous de sa rencontre avec la communauté.
Je m’appelle Evelise, j’ai 25 ans. Je suis née à Fortaleza où j’ai connu la communauté Shalom. J’ai toujours été entourée par la présence de la communauté et j’ai pu apprendre à la connaitre de plus en plus. C’était lors d’un événement, au festival Halleluya de 2005, que j’ai eu mon premier réel contact avec la communauté et je me suis immédiatement sentie attirée par le charisme, par la vocation, sans pour autant connaitre tout encore. Et c’est seulement maintenant que je peux faire des pas un peu plus concrets et fermes pour suivre le chemin de la volonté de Dieu. Après être passée par une longue période passée dans l’obscurité, j’ai fait l’expérience concrète de Thomas et j’ai touché les plaies glorieuses du Ressuscité, me désaltérant abondamment de son infinie miséricorde. Après un an de cheminement lors duquel Dieu me fidélise malgré mes faiblesses, je peux déjà contempler les grandes merveilles qu’il réalise dans ma vie.
En 2016, j’ai eu la grâce de pouvoir avoir une expérience renouvelée avec l’église et la communauté, en participant aux JMJ à Cracovie. Tout au long de mon séjour, j’ai vraiment pu voir que oui, l’église est Jeune, Pleine de vie, et Pour moi ! Je suis l’Eglise ! Je fais partie de ce corps ! Et prendre conscience de ça a tout transformé à l’intérieur de moi. Mon cheminement a acquis un nouveau sens. Une nouvelle vigueur. J’étais “à l’autre bout du monde”, avec des jeunes du monde entier, et j’ai fait la magnifique expérience d’être l’église, une église jeune et missionnaire qui est envoyée pour etre un signe de miséricorde de Dieu pour les autres jeunes! Et c’est avec cette motivation que je suis rentrée au Brésil, désireuse de m’engager dans l’oeuvre Shalom, animée par tous ces témoignages d’offrande totale de vie “pour l’Eglise, pour les jeunes, pour les hommes”.
Au début de cette année, j’ai pu participer à la vigile à la Diaconia pour renouveler cette expérience, forte et pleine de sens. J’ai pu voir des jeunes venus de tous les centre d’évangélisation de Fortaleza, d’autres qui sont venus d’autres villes de l’état du Ceará, et encore d’autres qui venaient de plus loin, d’autres états du Brésil, atteints comme moi par l’offrande de vie de tant de jeunes qui embrassent inconditionnellement la volonté de Dieu. Pendant que j’écris ces mots, je me rappelle des scènes du spectacle “Resposta”, je vois à quel point je suis atteinte par chaque offerte de chaque personne, depuis les débuts de la communauté, et tous les autres jeunes qui aujourd’hui désirent ardemment offrir tout de leur vie.
Nous sommes les jeunes de ce temps nouveau. Nous sommes les jeunes d’une génération qui a besoin de vivre la miséricorde de Dieu, nous avons besoin de la Réponse de ceux qui ont déjà fait cette expérience. Et comme l’a dit le Pape cet été aux JMJ, nous avons besoin de courage pour sortir de nos canapés, des commodités de nos vies pour aller à la rencontre de l’autre. Il y a tant de jeunes qui n’ont pas ma chance, celle d’avoir connu le nom de Jésus.
En ce début d’année, marquée par la vigile à la Diaconie, mon cœur s’est encore un peu plus enflammé du désir de tout donner de moi, moi aussi. Nous avons besoin d’ardeur pour aller à notre tour aux extrémités de la Terre pour annoncer ce que nous avons entendu, vu, vécu.
Et grâce à cette grande joie et cette ardeur que je veux continuer à nourrir, que j’ai déjà acheté mes billets pour la Convention Shalom à Rome, pour en septembre, avec la Communauté venue du monde entier participer à la Convention Shalom 35 ans. Je pourrai voir tous ces visages, toutes ces vies offertes qui composent ma vie, qui sont présent dans mon cœur et me donnent l’immense joie de faire partie de cette oeuvre de Dieu. Nous nous rencontrerons aux pieds du Pape, avec notre fondateur Moysés et tous ensemble, nous verrons que nous sommes l’église.
En écrivant ces mots à cet instant, je pense à tous mes frères, sœurs, chrétiens, missionnaires, membres de l’oeuvre Shalom, je sais que demain nous serons l’Eglise avec encore beaucoup d’autres personnes du monde entier. En priant et en mettant tout mon cœur, tout mon espoir pour que le monde entier entende le nom de Jésus. En cet instant précis, assise dans ma chambre, à Fortaleza, je sais que je suis en train d’aller jusqu’aux extrémités de la terre, pleine de reconnaissance, en priant pour qu’un jour chacun sur cette terre ai la même gratitude d’avoir été touché par l’amour de Christ.